683. Письмо кн. Меншикова к Макдональду Киннейру, от 15-го (27-го) сентября 1826 года. — Тифлис.

J'ai eu l'honneur de recevoir votre lettre du 7 de ce mois et je m'empresse de vous exprimer ici ma sincere reconnaissance pour toutes les mesures que vous avez bien voulu prendre, afin d'accelerer mon retour dans ma patrie. La nature des procedes du gouvernement Persan a mon egard est tellement contraire au droit des gens, que j'ai cru devoir en faire part a la mission de S. M. Britannique dans la lettre que j'ai adressee d'Erivan a Mr. Cormick et reclamer en meme temps les bons offices de l'agent d'une Puissance alliee de mon Gouvernement L'arrivee au camp du serdar de Mr. le major Monteith, porteur des firmans annexes en traduction a votre lettre, m'a servi de nouvelle preuve de la sollicitude que vous avez bien voulu avoir pour concourir a mettre fin a mon sejour force sous les murs d'Erivan et a augmente encore la mesure de ma gratitude pour la part sincere que vous avez prise dans cette circonstance.

Il me reste encore a vous reiterer, Mr., la priere que j'ai deja faite a Mr. Willock, de prendre sous votre

protection le conseiller honoraire Noskoff, ainsi que tous ceux qui se trouvent attaches a sa personne et qui ont ete charges d'accompagner jusqu'a Teheran le ht en cristal dont l'Empereur, mon Maitre, a fait don au Schah. Je suppose qu'il serait plus sur de faire prendre a cet employe Russe la direction du Karabagh et non celle d'Erivan pour le faire rentrer dans son pays. Vous me permettrez, Mr., de reclamer egalement vos soins obligeants pour faire mettre en liberte un de mes cou-riers, nomme Khatchatour, que j'ai expedie de Sultanie le 2 (14) juillet et qu'on a arrete a Agar. J'ai adresse a ce sujet une lettre a Abbas-mirza qui m'a donne dans sa reponse l'assurance qu'il avait ete elargi, ainsi que voub le verrez par l'article extrait de la lettre de ce Prince, dont je joms ci-pres une copie. Malgre cela le courrier se trouve encore detenu et je ne doute pas, Mr., que votre intervention dans cette affaire ne soit un sur remede a cet acte de mauvaise foi de la part du gouvernement Persan.