132. Тоже, от 21-го ноября 1818 года. — Тарку.

J'ai tout lieu de croire que l'ennemi ne vous a pas inquiete dans votre marche sur Baschly, d'apres les nouvelles qui me sont parvenues, et si toutefois vous avez rencontre une bande quelconque, elle n'a pu etre que de quelques habitans de Baschly et des villages voisins, qui n'aura pas ete difficile a dissiper. Maintenant que je suis de retour a Tarkou et que je veux assoupir les Akouschahens jusqu'a l'annee prochaine, il n'est plus necessaire que vous restiez a Baschly et vous devez, General, rentrer dans Derbend, et apres y avoir repose les troupes, vous retournerez dans vos can-tonnemens de Kouba.

Je ne veux pas vous cacher, mon General, que votre marche trop lente, contrariant mes combinaisons, a beaucoup nui aux resultats de mes operations, car il eut ete possible que les Akouschaliens se presentassent pour implorer leur pardon.

Quand vous serez de retour a Derbend, ainsi qu'a Kouba, vous tacherez, mon General, de connaitre au juste ceux des habitans qui ont pris part a l'entreprise des revoltes sur Baschly; mais non seulement vous ne leur infligerez aucune punition, mais vous dissimulerez que leur crime vous soit connu. Je me reserve a moi-meme de chatier les coupables. La saison qui devient [58] rigoureuse, et la necessite de la presence des troupes dans la province de Kouba exige votre prompt retour; vous quitterez Baschly sans retard. Dorenavant tous les papiers doivent etre envoyes a Tiflis, car je me propose de rester peu de temps a la ligne du Caucase.