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Донесение В. В. Безобразова А. Б. Лобанову-Ростовскому о недовольстве населения действиями местных властей и о приезде в Мостар австрийского военного атташе Милошевича

22 мая (3 июня) 1860 г. Мостар

Monsieur le prince,

Par mon dernier rapport du 8 (20) Mai, N 51 1, j’ai eu l’honneur de porter a la connaissance de votre excellence les derniers evenements a Gazko, qui ont motive l’envoie d’ici d’un binbachi des bachi-bouzouks, dans les vues de prevenir quelque nouveau massacre des musulmans, et de ramener de nouveau a l’obeissance des deux villages de Dulitch et de Bratkovitch dont les habitants avaient deserte vers le Montenegro apres le meurtre des freres Tanovitch. Ayant trouve une opposition assez forte chez les Bagnants pour leur livrer passage, les habitants des villages susmentionnes sont rentres dans leurs foyers, avant meme l’arrivee des bachi-bouzouks a Gazko.

Ce fait si regrettable, en soi-meme, a malheureusement servi d’exemple aux autres chretiens, surtout dans les nahias les plus eloignees de Mostar. Ainsi a Tassidja une bande d’ouskoks a tue deux musulmans dans un combat ou il est reste quelques morts du cote des ouskoks aussi. Le fait ayant ete rapporte ici, le commandant des troupes Dervich pacha m’a dit, qu’on avait trouve sur l’un des morts une croix montenegrine qu’il aurait envoye comme Preuve contre la participation des Montenegro dans cette affaire — a [264] Constantinople. La position, expectative jusqu’a present du Montenegro vis-a-vis la Herzegovine me donne lieu a douter, sinon a la rejeter totalement de l’assertion du general; j’ose meme representer tres humblement a votre excellence que les sentiments bien connus de haine portes contre les chretiens et le desir de ce general de s’attirer les graces de son gouvernement par ses talents militaires ne seraient peut-etre etrangers a toutes ses assertions, comme moyen de reveiller les anciens griefs de la Porte contre le Montenegro et motiver une demonstration contre ce pays.

Le gouverneur completement domine par Dervich pacha et le medjlis, provoque le mecontentement general non seulement des chretiens, mais aussi des musulmans. Toutes les reclamations des chretiens restent sans resultat; tous les proces s’ils ne sont pas recommandes a quelqu’un des membres du medjlis’ne sont pas juges. Les rayas kmetes (cultivateurs) portent presque journellement plaintes contre leurs proprietaires, et tant que je connais aucune de leurs demandes n’a ete trouvee juste par l’autorite. Les aghas mecontents du nouveau reglement pour les terrains decides a ne pas l’accepter, ont pris des mesures propres a forcer les fermiers ou a rester sans asile ou a se conformer a toutes les exigeances des proprietaires. Le petit nombre de ceux des cultivateurs que ont eu le courage de s’opposer aux exigeances exorbitantes des proprietaires, ont ete forces a quitter les tchiftliks qu’ils cultivaient depuis plusieurs annees, sans recevoir aucun de dommagement pour les constructions qu’ils y avaient fait. J’ai fait a ce sujet plusieurs representations tant au pacha qu’au commissaire de la Porte, et j’ai recu toujours l’assurance que les rayas avaient attire sur eux le mecontentement de leurs aghas, qui les ont renvoyes conformement au nouveau reglement. Ces faits ont ete tres nombreux dans le district de Mostar, ou on connait tant par le clerge, que par les negociants les dispositions du dernier reglement, quant aux districts un peu eloignes comme ceux de Fotcha, Gatzko, Priepol et autres, le reglement n’y est pas meme connu, comme me l’ont assure les knezs de ces differentes contrees.

Quant au mecontentement des musulmans memes, les injustices dont les plus pauvres parmi eux sont victimes ne le rend que trop juste. Je ne porterai qu’un seul exemple a la haute consideration de votre excellence. Un habitant d’ici, nomme Hadji Ibrahim Effendi Nemaz, ayant achete du temps de Tahir pacha un terrain du gouvernement situe dans le casa de Liubutchka, ayant un hadjet du tresor imperial, ayant depense un grand argent pour defricher le terrain a ete prive sans aucun droit de sa possession. Trois fois il s’est rendu a Constantinople et trois fois il en a rapporte des firmans de la S. Porte, intimant au pacha de l’Herzegovine les ordres les plus formels pour le reintegrer dans la possession de ses biens, et le dedommager de tous les frais et interets. L’affaire ayant ete revue au medjlis d’ici, l’arreta ete prononce en faveur du reclamant contre lequel les adversaires n’avaient aucune preuve a produire. Neanmoins le pacha tout en delivrant au nomme Ibrahim Effendi les ordres pour le mudir de Liubuchka a trouve le moyen de trainer tellement l’execution de ses propres ordres que le precite Hadji s’est adresse au consulat imperial en demandant son intervention. Ne pouvant lui refuser, j’ai parle officieusement a Vassif pacha qui malgre ses promesses a moi de terminer l’affaire, n’a rien faitj’usqu’a present. Portant ce fait a la connaissance de votre excellence comme preuve des injustices commises ici presque journellement envers les mus.ulmans et a plus forte raison envers nos coreligionnaires, j’ose en meme temps soumettre a votre excellence que si on pouvait obtenir un ordre de la Porte, prescrivant de rendre justice au nomme Hadji Ibrahim 'Effendi cela ne pourrait que produire l’impression la plus favorable pour le consulat sur les musulmans d’ici parmi lesquels Hadji Ibrahim Effendi jouit d’un grand respect. Le 7/19 de ce mois est arrive [265] ici un officier autrichien le capitaine Milochevitcli attache militaire au consulat general d’Autriche a Sarajevo. Le but annoncede son arrivee ici, eait qu’il se rendait a aguse. Neanmoins j’ai du me persuader bientot que sous le but avoue, le capitaine cachait un autre projet. Parlant de son desir de faire des excursions dans le pays, il etait pourtant indecis de la direction qu’il prendrait, et en attendant il prenait des informations tres precises sur les distances entre Mostar et differents points de la frontiere autrichienne. Le 15/24 de ce mois est arrive ici tout-a-fait inopinement de Sarajevo le general de genie Abdi pacha avec un officier superieur de la meme arme et son secretaire. Cet arrivee sans annonce, le desir de M. Milochevitch d’avoir au plus vite une entrevue avec le general, desir qu’il a montre tres ouvertement ont reveille mon attention. Connaissant les anciennes relationsd’Abdi pacha avec le consulat d’Autriche a Sarajevo, j’ai tache d’avoir les plus strictes renseignements sur le but de son voyage. Le surlendemain de son arrivee le general avait fait une longue visite chez le vice-consul d’Autriche, n’etant venu ni chez moi, ni chez le gerant du v. consulat britannique. Le jour suivant le v. consul d’Autriche lui rendant sa visite, ils ont eu une tres longue conference qui m’a ete rapportee en termes generaux. Comme avant la derniere guerre de Crimee, aujourd’hui aussi le gouvernement autrichien parait vouloir commencer la question de Soutorino et de Klek, et le but du voyage d’Abdi pacha se rendant a Raguse, est de reviser de concert avec les commissaires autrichiens, les limites entre la Dalmatie et les etats de la Porte depuis Soutorino jusqu’a Douvno. De la il reviendrait de nouveau a Mostar pour se rendre a Travnik et Bihach, afin de reviser les frontieres de la Bosnie et de la Croatie et de combiner les moyens de realiser un plan aussi ancien celui de creuser un canal entre Brood et Gradachaz, pour eviter le detour que fait dans ces endroits la Sava. Jusqu’a quel point ces informations, qui m’ont ete donnees sous le plus grand secret, sont vraisemblables, je n’ose encore dire, Abdi pacha venant a peine a se rendre a. Raguse, mais je crois pouvoir sans crainte de me tromper de soumettre a la haute attention de votre excellence que le voyage d’Abdi pacha parait etre en grand rapport avec celui du capitaine Milochevitch, le dernier immediatement apres une entrevue avec Abdi pacha est parti pour un couvent catholique a 4 au 5 heures d’ici. En meme temps j’ai appris qu’il avait demande par l’entremise de son v. consul un bouyouroulti au pacha pour se rendre a Imotchi petit bourg autrichien sur les confins et a Douvno, sur la frontiere aussi. Toutes ces demarches, faites avec beaucoup de secret m’ont decede a tacher de prendre des renseignements plus positives sur le voyage du capitaine et j’espere soumettre sous peu ces renseignements a votre excellence. Quant a Abdi pacha j’en ai deja prevenu par une lettre particuliere le gerant du consulat de Raguse M. Lagowsky. Dans une entrevue que j’ai eu hier avec Vassif pacha l’ayant demande sur le voyage d’Abdi pacha il m’a repondu qu’il etait charge de redresser les anciennes limites, sujet a des disputes assez frequentes entre les proprietaires autrichiennes et turques ainsi qu’une question de propriete dans les environs de Klek.

Abdi pacha n’ayant fait de visite qu’au v. consul d’Autriche, ce qui a fait parler les habitants de Mostar, j’en ai fait des observations a Vassif pacha en lui faisant observer que probablement un manque de convenances pareil envers moi, ne serait pas bien vu par la mission imperiale.

Les renseignements que je viens de recevoir de la frontiere montenegrine conforment d’une maniere presque positive les nouvelles du rassemblement pour aujourd’hui de tous les chefs des tribus chretiennes a Ostrog ou ils doivent avoir une entrevue avec le prince Danil. Les memes informations m’apprennent que les musulmans de Nikchitsh et de Kolachin se seraient declares secretement sujets du Montenegro. Quoique ces informations me soient [266] confirmees par differentes personnes, neanmoins je n’ose encore les soummettre comme fait positif a votre excellence.

Agreez, monsieur le ministre, l’assurance de mes plus profonds respects et des sentiments de la haute consideration avec lesquels j’ai l’honneur d’etre,

Monsieur le prince, de votre excellence le tres humble et tres obeissant,

serviteur

Val. Besobrasow

АВПР, ф. Посольство в Константинополе, д. 2048, л. 31-34 об. Подлинник.

Перевод

Князь! В моем последнем донесении от 8(20) мая, № 51 1, я имел честь сообщить вашему сиятельству о недавних событиях в Гацко, послуживших причиной отправки отсюда одного бинбаши башибузуков для предупреждения возможности новой резни мусульман и вернуть к повиновению две деревни, Дулич и Браткович, жители которых после убийства братьев Тановичей бежала в направлении Черногории. Встретив довольно сильное сопротивление со стороны банян, не желавших пропустить их жители вышеупомянутых деревень возвратились по домам еще до прибытия башибузуков в Гацко.

Это событие, само по себе весьма достойное сожаления, послужили примером для других христиан, в особенности в наиболее удаленных от Мостара нахиях. Так, в Таслидже банда ускоков застрелила двух мусульман в стычке, во время которой погибло также и несколько ускоков. Когда здесь стало известно об этом, командующий войсками Дервиш-паша сказал мне, что на одном из мертвых был найден черногорский крест, который он в качестве доказательства участия Черногории в этом деле отправил в Константинополь. Позиция Черногория по отношению к Герцеговине, до сих пор выжидательная, дает мне основания, по меньшей мере, подвергнуть сомнению утверждения генерала; я осмеливаюсь даже покорнейше представить вашему сиятельству, что хорошо известные чувства ненависти к христианам и желание этого генерала заслужить милости своего правительства своими военными талантами, возможно, не чужды всем этим утверждениям, выступая в роли средства пробудить давнюю ненависть Порты к Черногории и обосновать выступление против этой страны.

Губернатор, целиком находящейся под влиянием Дервиш-паши и меджлиса, вызывает всеобщее недовольство не только христиан, но и мусульман. Все жалобы христиан безрезультатны; все тяжбы, если разбирательство их не поручено кому-либо из членов меджлиса, заканчивается несправедливыми приговорами. Райя — кметы (земледельцы) почти ежедневно обращаются с жалобами на своих землевладельцев, и, насколько мне известно, власти не сочла справедливой ни одну из их жалоб. Ага, недовольные новым положением о земельных владениях и полные решимости не подчиняться ему, приняли свои меры, предназначенные поставить арендаторов перед выбором: либо лишиться земля и крова, либо подчиняться всем требованиям землевладельцев. Незначительное число земледельцев, имевших мужество не подчиниться непомерным требованиям земельных собственников, вынуждено было покинуть свои чифтлики, которые возделывали много лет, не получив никакого возмещения за возведенные на них постройки, и неоднократно делал представления в этой связи как паше, так и комиссару Порты, и всякий раз получал заверение, что райя навлекли на себя недовольство своих аг, которые выпроводили их в соответствии с новым положением. Эти факты были весьма многочисленны в Мостарском округе, где благодаря духовенству и торговцам известны постановления последнего положения: что до более отдаленных округов, как например, Фоча, Гацко, Приеполе и другие, там, как уверяли меня кнезы этих местностей, о положении даже не известно.

Что касается недовольства самих мусульман, случаи несправедливости, жертвами которой становятся самые бедные из них, делают это недовольство более справедливым. [267]

Я обращу высокое внимание вашего сиятельства всего лишь на один пример. Один здешний житель по имени Хаджи Ибрагим-эфенди Немац, купивший во времена Тахира-паши государственный земельный участок в казе Любушка, имевший ходжет императорской казны и затративший большие деньги на раскорчевку и обработку участка, был без всякого права лишен своего владения. Он трижды ездил в Константинополь и трижды привозил оттуда фирманы Блистательной Порты, самым решительным образом повелевавшие герцеговинскому паше восстановить его в правах собственности и возместить ему все расходы и проценты. По рассмотрении дела здешним меджлисом было вынесено решение в пользу истца, противники которого не могли привести ни одного доказательства. Тем не менее паша, выдав названному Ибрагим-эфенди приказания для мудира Любушки, нашел способ так затянуть исполнение собственных распоряжений, что упомянутый Хаджи обратился в императорское консульство с просьбой о вмешательстве. Не имея возможности отказать ему, я официально обратился к Васиф-паше, который, несмотря на данное мне обещание покончить с делом, до сих пор ничего не сделал. Доводя до сведения вашего сиятельства этот факт в качестве доказательства несправедливостей, почти ежедневно допускаемых здесь по отношению к мусульманам и в гораздо большей степени по отношению к нашим единоверцам, я одновременно осмеливаюсь обратить внимание вашего сиятельства на то, что если бы удалось добиться от Порты повеления, предписывающего восстановить в правах указанного Хаджи Ибрагим-эфенди, это произвело бы исключительно благоприятное для консульства впечатление на здешних мусульман, среди которых Хаджи Ибрагим-эфенди пользуется большим уважением.

7 (19)-го числа этого месяца сюда прибыл австрийский офицер капитан Милошевич, военный атташе австрийского генерального консульства в Сараеве. Здесь было объявлено, что цель его приезда сюда — поездка в Рагузу. Однако вскоре я смог убедиться, что это объявленная цель скрывала иной план капитана. Говоря о своем желании совершить поездки по стране, он, тем не менее, пребывал в нерешительности относительно выбора направления, а тем временем собирал весьма точные сведения о расстояниях между Мостаром и различными пунктами австрийской границы. 15 (24)-го числа этого месяца сюда совершенно внезапно прибыл генерал инженерных войск Абди-паша в сопровождении высшего офицера того же рода войск и своего секретаря. Этот неожиданный приезд и желание г-на Милошевича как можно скорее встретиться с генералом — желание, высказанное им весьма открыто, — насторожили меня. Зная о прежних отношениях Абди-паши с австрийским консульством в Сараеве, я постарался добыть самые точные сведения о цели его поездки. На следующий день по прибытии генерал нанес длительный визит австрийскому вице-консулу, не посетив ни меня, пи управляющего британским вице-консульством. На следующий день австрийский вице-консул явился к нему с ответным визитом, и они имели очень длительную беседу, содержание которой мне сообщили в общих словах. Создается впечатление, что сейчас, как перед последней Крымской войной, австрийское правительство желает вновь поднять вопрос о Суторине и о Клеке, и цель поездки Абди-паши, направляющегося в Рагузу, состоит в совместной с австрийскими комиссарами ревизии границ между Далмацией и владениями Порты от Суторины до Дувно. Оттуда он якобы возвратится в Мостар и направится в Травник и Бихач, чтобы провести ревизию границ Боснии и Хорватии и изыскать средства осуществить один, также старый, план — прорыть канал между Бродом и Градачацем, чтобы спрямить изгиб, который в этих местах делает Сава.

Я еще не решаюсь сказать, насколько достоверны эти сведения, сообщенные мне под строжайшим секретом, поскольку Абди-паша только что отбыл в Рагузу, но полагаю возможным, не боясь ошибиться, обратить высокое внимание вашего сиятельства на тот факт, что, похоже, поездки Абди-паши и капитана Милошевича находятся в тесной связи, поскольку последний сразу же после встречи с Абди-пашой уехал в католический монастырь, находящийся в 4-5 часах езды отсюда. Одновременно мне стало известно, что он через посредство своего вице-консула попросил грамоту у паши, чтобы поехать в Имочи, маленький австрийский пограничный городок, и в Дувно, [268] также расположенной на границе. Все эти демарши, совершаемые под большим секретом, побудили меня постараться добыть более достоверные сведения о путешествии капитана, и я надеюсь вскоре представить такие сведения вашему сиятельству. Что касается Абди-паши, я уже предупредил о нем посредством партикулярного письма управляющего консульством в Рагузе г-на Лаговского. Во время моей вчерашней встречи с Васиф-пашой я спросил его о поездке Абди-паши; он ответил мне, что тот уполномочен выправить старые границы, служащие, как и вопрос о земельных владениях в окрестностях Клека, предметом довольно частых споров между австрийскими и турецкими землевладельцами.

Поскольку Абди-паша нанес визит только австрийскому вице-консулу, что послужило предметом разговоров среди жителей Мостара, я указал на это Васиф-паше, заметив, что, вероятно, такое несоблюдение приличий, допущенное по отношению ко мне, вызовет неудовольствие императорской миссии.

Сведения, только что полученные мною с черногорской границы, почти целиком подтверждают известия о назначенном на сегодня съезде всех вождей христианских племен в Остроге, где они должны иметь встречу с князем Данилой. Из тех же сообщений мне стало известно, что мусульмане Никшича и Колашина якобы тайно объявили себя черногорскими подданными. Хотя разные люди и подтвердили мне справедливость этих сообщений, я, тем не менее, пока не осмеливаюсь представить их вашему сиятельству в качестве достоверного факта.

Примите, господин посланник, уверения в моем глубочайшем почтении и высоких чувствах уважения, с которыми честь имею быть, князь, вашего сиятельства нижайшим и покорнейшим слугою

Вал. Безобразов


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1. См.: АВПР, ф. Посольство в Константинополе, д. 2048, л. 29 и об.