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№ 118

Донесение Г. А. Строганова К. В. Нессельроде о встрече с министрами Порты и переговорах по сербскому вопросу

2(14) декабря 1817 г.
Буюкдере

Monsieur le comte!

Les affaires de la Servie ont forme le premier point de ma discussion avec le ministere ottoman dans la conference du 29 novembre.

J'ai commence par exprimer combien il m'etail penible d'en etre encore a interpeller la Porte sur la reponse si longtemps retardee a ma note du 15 septembre; j'en ai brievement recapitule le resume et je me suis attache a deduire la juste attente ou j'avais ete que la Sublime Porte ne manquerait pas de reconnaitre dans le langage et l'objet de cette note, le desir sincere de sa majeste l'empereur de concilier la regularisation d'un point etroitement lie a la foi des stipulations avec le temoignage de justice que sa majeste se plairait si volontiers a rendre aux intentions de sultan Mahmoud, pour faire jouir ses sujets serviens des avantages que leur garantit le VIII article du traite de Bukarest. J'ai reproduit la persuasion ou j'etais, que si les intentions bienfaisantes de sa hautesse n'avaient pas les effets que cette nation malheureuse devait en attendre, que si meme elle avait essuye, en effet, les vexations de tout genre, qui ont amene sa situation deplorable et provoque ses plaintes trop connues, c'est plutot aux passions personnelles des autorites locales, qu'il faudrait attribuer ces resultats malheureux. Apres avoir constate le droit et le devoir de sollicitude de sa majeste imperiale a vouloir connaitre d'une maniere precise si les conditions stipules par l'article VIII pour les serviens avaient ete fidelement remplies, j'y ai rattache la demande enoncee dans ma note de me communiquer officiellement et dans tout leur contenu les ordres donnes par la Sublime Porte a l'egard des Serviens, seul moyen de s'assurer si c'est en effet uniquement a l'execution infidele et coupable des agents, qu’il faut attribuer les vexations et les infractions qui ont remplace, pour les Serviens, les avantages et immunites dont ils devaient jouir.

Je reis-effendi prit la parole et ne trouve d'autre moyen d'excuser le retard de sa reponse relativement a la Servie, qu'en se rejettant sur les recherches nombreuses necessitees par ma note sur les reclamations particulieres, et citant les dates, il repeta plusieurs fois que celle-ci devait avoir la priorite, ayant ete presentee quelques jours avant celle sur la Servie. Je n'eus pas de peine a refuter cet echappatoire, en representant que ma demande sur ce dernier point, loin d'entraver toute autre discussion, etait de nature a etre accomplie dans l'espace de 24 heures, puisqu'il ne s'agissait que de communiquer purement et simplement les pieces decretees a l'egard de la Servie, en execution de l'article VIII du traite de Bukarest. J'en pris occasion de developper l'interet majeur qui en resulterait pour les progres de la negociation de ne point absorber par une seule question l'attention due a toutes les autres qui nous restaient a traiter, et je cherchai a demontrer l'application aisee et avantageuse de cette observation aux deux questions qui nous occupaient dans ce moment. Je m'exprimai franchement sur le sentiment penible que me faisait eprouver le caractere lent et dilatoire que la Porte imprime depuis quelque temps a une negociation, dont elle-meme partage le principe fondamental et doit desirer le grand resultat.

C'est ici que je crus a propos de mentionner le voyage prochain de sa majeste l'empereur a Odessa et de faire entrevoir aux ministres ottomans la possibilite que je fusse mande par sa majeste pour lui rendre compte de l'etat de la negociation, quelle suit avec tant d'interet. Cette phrase parut fixer toute l'attention des ministres, et je m'en prevalus pour leur representer, combien il m'importerait, dans ce cas eventuel, de pouvoir offrir a mon auguste souverain, des determinations conciliatoires et positives qui puissent le convaincre que la Sublime Porte partage son active sollicitude pour la confection effective d'une regularisation amicale et durable entre des deux empires. Les ministres temoignerent de la curiosite a savoir l'epoque presumee du voyage de sa majeste et prirent un air de recueillement qui me prouva que mon expedient ne restait pas sans effet. Lorsque je revins ensuite sur la communication des firmans relatifs [170] a la Servie, les ministres me promirent formellement de me transmettre ces pieces sans delai.

Passant apres cela aux reclamations particulieres des sujets russes, les ministres ottomans entreprirent de justifier le retard de leurs determinations par la sollicitude qu'ils etaient obliges de vouer aux interets des sujets ottomans, qui avaient a leur tour de semblables indemnites a reclamer; ils ajouterent avec une coquetterie qui leur est peu habituelle que quant a cette sollicitude, la Porte se piquait de prendre pour exemple celle que sa majeste imperiale manifeste pour ses sujets. Cette discussion sur les reclamations particulieres engagea un assaut d’arguments et de refutations que je vais rapporter succintement ici tels qu’ils se sont suivis.

Les ministres debuterent par avancer que la Porte avait deja fait connaitre a mon predecesseur, qu'elle esperait voir admis le principe d'une exacte reciprocite sur l'objet des reclamations particulieres, resultant de la derniere guerre entre les deux Etats. A cela je leur fis observer que nos reclamations de cette cathegorie a la charge de la Porte, etaient appuyees sur le 75 article du traite de commerce de 1783, que stipule explicitement, pour le cas malheureux d'une guerre entre les deux Etats, un terme de six mois pour donner aux sujets respectifs le temps de mettre ordre a leurs interets, sans molestation quelconque, avant de retourner dans leur patrie. Or, la Porte a non seulement enfreint cette stipulation par les confiscations nombreuses qu'elle a ordonnees ou autorisees lors de la rupture, mais elle s'est permis meme de reduire arbitrairement ce terme a celui de dix jours qu'elle a annonce officiellement par sa note a Mr. d’Italinsky en date du 11 octobre 1806. Cette infraction etait trop palpable pour eprouver quelque contestation de leur part, et reprenant la premiere assertion de la Porte sur le principe de la reciprocite, je n’ai pas hesite a prendre sur moi de donner une nouvelle preuve de la loyaute qui dirige la politique de sa majeste, en garantissant en son nom, que les sujets ottomans qui auraient ete leses en Russie lors de la rupture de 1806 et avant l’expiration du terme de six mois accorde par le traite de commerce, seraient pleinement indemnises des qu’ils auraient prouve la validite de leurs reclamations. Cet engagement que j’ai cru devoir prendre sur moi, analogue a la droiture invariable des intentions de sa majeste est d’ailleurs infiniment plus a l’avantage de ses sujets que de ceux de la Porte, dont les reclamations ne soutiennent pas a beaucoup pres la proportion avec notres.

Les ministres essayerent alors de demontrer que ce terme de dix jours avait ete une mesure provisoire calculee sur l'espoir qu'elle avait, dans le moment, d'obtenir sans delai, par ses explications, l'evacuation des principautes par les troupes russes qui venaient de les occuper spontanement en pleine paix; ils alleguerent que ce terme de dix jours fut successivement prolonge par les memes considerations politiques du temps. Je repondis a cette allegation qu'il ne pouvait entrer dans notre objet actuel de discuter quel avait ete le veritable moteur de cette rupture, que cette question etait pour le moins oiseuse et qu'elle ne saurait jeter aucune lumiere satisfaisante et de nature a pailler l’infraction manifeste de l'article precite du traite de commerce qui ne pouvait dans aucun cas perdre sa valeur obligatoire.

Les ministres ne trouverent rien a repliquer a ce raisonnement, sinon que la Porte se croyait en droit de reclamer des indemnites pour les sujets ottomans dans les principautes, leses dans leurs interets lors de l'entree des troupes russes. Cet argument etait plus fragile et incoherent que le precedent et il me fut aise de relever le disparate manifeste entre les pertes, resultant necessairement pour un pays occupe par le droit de la guerre, avec les confiscations illegales faites sur les sujets paisibles, respectivement etablis dans les deux Etats et occupes de leurs speculations d'industrie sur la foi des traites. Les ministres en accedant aux consequences du droit de la guerre, argumenterent de la maxime equitable qui les fait peser sur les proprietes du gouvernement seul, en menageant autant que possible celles des particuliers. Ce raisonnement, le seul plausible et fonde qu'on m'ait oppose, ne fut pas conteste de ma part, et j'y repondis par l'assurance ou j’etais que cette maxime avait ete scrupuleusement observee par les autorites militaires et administratives de sa majeste l'empereur et qu'il devait etre notoire a la Porte que les autorites imperiales au moment de l'evacuation avaient regularise exactement et genereusement leurs liquidation avec les Divans des principautes, que si quelque reclamation [171] legalement fondee avait pu echapper a la liquidation generale, elle serait satisfaite equitablement.

Les ministres de la Porte firent ensuite mention de quelques reclamations particulieres vaguement articulees dans la grande note du 3 fevrier, servant de reponse a mon memoire du 2(14) decembre de l'annee derniere. Je leur avouai franchement, que le caractere vague de ces reclamations, nommees en passant et jetees au hasard, n'avait pu fixer l'attention, encore moins former l'objet d'une consideration serieuse, mais que la Porte n'avait qu'a les faire rediger avec methode, en les appuyant de preuves legales, et que je m'empresserais alors d'y donner la suite, qui leur etait due. Les ministres se montrerent satisfaits de cette assurance et m'observerent qu'en examinant l'etat des reclamations que j'avais presentees dernierement il s'en etait trouve plusieurs dont les estimations n'etaient pas assez detailles sous le rapport de la nature, du poids, de la quantite des objets, pour apprecier le principe suivi pour determiner les estimations pecuniaires. Je me suis empresse de leur promettre les appendices les plus detailles, que je fais deja rediger et qui seront transmis demain a la Porte. Ces explications amicales amenerent une conclusion plus expansive de la conference que n'en avait ete le debut. Les ministres ayant fini par protester des dispositions sinceres de la Porte a convenir sans delai d'arrangement equitables et satisfaisants sur cet article, je les pris au mot pour leur proposer d'echanger des lundi les pieces sur l'objet des reclamations dont nous etions convenus, et de nous reunir des le jeudi prochain pour couler a fond la discussion dont nous avions pose le principe. Les ministres accepterent sans difficulte ma proposition et c’est ainsi que se termina la conference; le resultat, sans etre definitif, a ete satisfaisant, mais c'est surtout l'effet produit par les circonstances accessoires, dont j'attends des consequences essentielles et prochaines.

J'apprends deja qu'un grand conseil s'est assemble hier a la Porte, ou se sont trouves le capitan pacha, Tcheleby-effendi et tous les autres ministres: il est plus que probable que la derniere conference aura occupe ce conseil, qui ne s'etait pas reuni depuis pres de trois mois. C'est un premier effet de la secousse que j'ai tache de donner a la lethargie du ministere ottoman.

J'ai l'honneur d'etre avec une haute consideration, Monsieur le comte, de votre excellence, le tres humble et tres obeissant serviteur

baron de Stroganoff

Помета: Пол[учено] 5 генв[аря] 1818 г.

АВПРИ. Ф. Канцелярия. Оп. 468. Д. 2316.Л. 187-193 об. Подлинник.

Перевод

Господин граф!

Первым вопросом, который я обсуждал с представителями оттоманского министерства на встрече 29 ноября, были сербские дела.

Прежде всего, я высказал, сколь тягостна для меня необходимость вновь запрашивать у Порты настолько задержанный ответ на мою ноту от 15 сентября. Я еще раз вкратце напомнил ее содержание и постарался доказать, что у меня есть справедливые основания надеяться, что Блистательная Порта не преминет увидеть в форме и содержании этой ноты искреннее желание его величества императора согласовать урегулирование вопроса, тесно связанного с соблюдением договоров, со свидетельством справедливости, которую его величество столь охотно соблаговолил воздать намерениям султана Махмуда предоставить его подданным-сербам преимущества, гарантированные им VIII статьей Бухарестского договора. Я вновь высказал свое убеждение, что если благотворные намерения его высочества и не имели тех последствий, на которые этот несчастный народ мог рассчитывать, и даже если он действительно испытывал всякого рода притеснения, приведшие к его плачевному положению и вызвавшие весьма известные жалобы с его стороны, то эти злосчастные результаты следовало бы скорее приписывать личным пристрастиям местных властей. Напомнив о праве и долге, которыми продиктовано желание его императорского величества точно узнать, строго ли исполняются условия, оговоренные для сербов в статье VIII, я высказал в связи с этим изложенную в моей ноте просьбу сообщить мне официально и во всей полноте содержание приказов, отданных Портой в отношении сербов, поскольку [172] это единственный способ убедиться, действительно ли притеснения и нарушения соглашения, заменившие сербам преимущества и льготы, которыми они должны были пользоваться, следует приписывать одним лишь неверным и преступным действиям исполнителей.

Реис-эфенди взял слово и не нашел другого способа оправдать задержку своего ответа относительно Сербии, как сослаться на то, что моя нота по поводу частных претензий потребовала навести множество справок, и, приведя даты, он несколько раз повторил, что последняя нота требовала ответа в первую очередь, поскольку она была передана на несколько дней раньше, чем нота по поводу Сербии. Мне не составило труда опровергнуть эту отговорку, заметив, что моя просьба по этому последнему вопросу не только не затрудняла любые другие дискуссии, но и могла быть удовлетворена в течение 24 часов, поскольку речь шла всего лишь о том, чтобы просто сообщить мне тексты указов, изданных по поводу Сербии во исполнение статьи VIII Бухарестского договора. Пользуясь этим случаем, я подчеркнул, насколько важно для успешного хода переговоров не замыкать на каком-либо одном вопросе внимание, необходимое для обсуждения всех остальных, и постарался показать удобства и преимущества такого подхода применительно к двум вопросам, занимавшим нас в данный момент. Я искренно высказал свои тягостные чувства по поводу того, что последнее время Порта замедляет и затягивает переговоры, основной принцип которых она сама разделяет и от которых она должна ожидать больших результатов.

Именно здесь я счел уместным упомянуть о предстоящей поездке его величества императора в Одессу и намекнуть оттоманским министрам что, возможно, его величество вызовет меня для доклада о состоянии переговоров, за которыми он следит с таким большим интересом. Мне показалось, что эта фраза привлекла к себе все внимание министров, и, пользуясь этим, я заметил им, сколь важно было бы для меня в таком эвентуальном случае иметь возможность сообщить своему августейшему государю о примирительных и недвусмысленных решениях, могущих убедить его в том, что Блистательная Порта разделяет его деятельную заботу о скорейшем урегулировании отношений между двумя империями на дружественной и прочной основе. Министры поинтересовались предполагаемыми сроками поездки его величества, и их озадаченный вид доказывал, что моя хитрость была не напрасной. И когда я вновь заговорил о ферманах относительно Сербии, министры официально пообещали безотлагательно передать мне эти документы.

Перейдя затем к частным претензиям российских подданных, оттоманские министры стали оправдывать задержку своих решений заботой, которую они должны были уделить интересам оттоманских подданных, в свою очередь требовавших подобного же возмещения ущерба; они добавили с не свойственным им кокетством, что в том, что касается этой заботы, Порта ставит себе в заслугу, что следует примеру заботы его императорского величества об интересах его подданных. В ходе этой дискуссии по поводу частных претензий были высказаны доводы и возражения, которые я кратко изложу здесь в порядке их последовательности.

Сначала министры заявили, что Порта уже уведомляла моего предшественника о том, что она надеется, что в отношении частных претензий, возникших в результате последней войны между двумя государствами, будет принят принцип строгой взаимности. На это я им заметил, что наши претензии такого рода к Порте основывались на статье 75 договора о торговле 1783 г., где на злосчастный случай войны между двумя государствами ясно оговорены шестимесячный срок, позволяющий подданным соответствующих сторон успеть беспрепятственно привести в порядок свои дела до возвращения на родину. Однако Порта не только нарушила это положение, приказав или разрешив провести после разрыва многочисленные конфискации, но даже позволила себе незаконно сократить этот срок до десяти дней, о чем официально сообщила в ноте от 11 октября 1806 г. г-ну Италинскому. Это нарушение было слишком явным, чтобы вызвать какие бы то ни было возражения с их стороны, и, возвращаясь к первому утверждению Порты по поводу принципа взаимности, я без колебаний взял на себя ответственность дать еще одно доказательство лояльности политики его величества, гарантировав от его имени, что оттоманским подданным, интересы которых могли быть ущемлены в России с момента разрыва 1806 г. и до истечения установленного в торговом договоре шестимесячного срока, будет полностью возмещен ущерб, если они представят доказательства законности своих требований. Впрочем это обязательство, которое я счел своим долгом взять на свою ответственность, поскольку оно соответствует неизменной справедливости намерений его величества, [173] неизмеримо выгоднее для его подданных, чем для подданных Порты, размеры претензий которых не выдерживают никакого сравнения с нашими.

Тогда министры попытались доказать, что этот десятидневный срок был временной мерой, предпринятой в то время Портой в надежде безотлагательно добиться путем объяснений вывода из княжеств русских войск, неожиданно занявших их в условиях мира. Они ссылались на то, что этот десятидневный срок постепенно удлинялся, исходя из тех же политических соображений того времени. Я ответил на это, что предметом нашего нынешнего обсуждения не может быть вопрос о том, каковы были подлинные причины этого разрыва, это вопрос по меньшей мере праздный и ответ на него отнюдь не может достаточно прояснить и оправдать явное нарушение вышеназванной статьи договора о торговле, который в любом случае не мог потерять свою обязательную силу.

Уполномоченные не смогли ничего ответить на этот довод, кроме того, что Порта считает себя вправе требовать возмещения ущерба оттоманским подданным в княжествах, чьи интересы были ущемлены, когда туда вошли русские войска. Этот аргумент был еще более слабым и несвязным, чем предыдущий, и мне было несложно указать на явное различие между ущербом, который неизбежно наносится стране, оккупированной во время войны, и незаконной конфискацией имущества у мирных подданных одного государства, проживающих во владениях другого и занимающихся торговыми делами на основе договоров. Коснувшись вопроса о последствиях прав воюющих держав, министры Порты сослались на справедливый принцип, в соответствии с которым они ложатся бременем только на собственность правительства и, насколько возможно, щадят собственность частных лиц. Этот единственный приведенный ими благовидный и обоснованный довод не встретил возражений с моей стороны, и я ответил, что убежден в том, что это правило строго соблюдалось военными и административными властями его императорского величества, и Порте должно быть известно о том, что при эвакуации императорские власти точно и великодушно произвели расчеты с Диванами княжеств, и если какое-либо законно обоснованное требование случайно выпало из общих расчетов, оно будет удовлетворено справедливым образом.

Затем министры Порты упомянули о некоторых частных претензиях, нечетко сформулированных в большой ноте от 3 февраля, служащей ответом на мою памятную записку от 2(14) декабря прошлого года. Я им искренние признался, что эти требования, перечисленные между прочим и набросанные наобум, носили столь расплывчатый характер, что не могли привлечь внимания и тем более стать предметом серьезного рассмотрения, но Порте следует лишь изложить их по порядку, подкрепив законными доказательствами, и я тотчас же дам им надлежащий ход. Министры выразили удовлетворение по поводу этого заверения и заметили, что при рассмотрении претензий, представленных мною в прошлый раз, среди них было обнаружено несколько таких, в которых характер, вес и количество предметов были указаны недостаточно подробно, чтобы можно было соблюсти принцип, принятый для определения денежной стоимости ущерба. Я не замедлил пообещать направить им подробнейшие приложения, которые по моему указанию уже составляются и завтра будут переданы Порте. В результате этих дружественных объяснений завершение встречи имело более искренний характер, чем ее начало. Когда в заключение министры заверили меня в искренности намерений Порты безотлагательно договориться о справедливом и удовлетворительном урегулировании по этой статье, я поймал их на слове и предложил обменяться уже в понедельник документами по поводу тех претензий, о которых мы договорились, и встретиться в следующий четверг для окончательного завершения дискуссии, принцип которой был нами заложен. Министры сразу же согласились на мое предложение, чем и закончилась беседа; результат последствий ожидаю в скором будущем прежде всего от впечатления, произведенного второстепенными обстоятельствами.

Мне уже стало известно, что вчера в Порте собрался большой совет, на котором присутствовали капитан-паша, Челеби-эффенди и все остальные министры; более чем вероятно, что на этом совете, не собиравшемся уже почти три месяца, обсуждалось содержание нашей последней встречи. Это первое последствие той встряски, с помощью которой я постарался нарушить летаргический сон оттоманского министерства.

Имею честь быть с глубоким почтением, г-н граф, вашего сиятельства нижайшим и преданнейшим слугой

барон Строганов [174]